Ce document est un compte rendu du laboratoire « La parole et l’univers sonore », réalisé pendant la session d’hiver et la première partie de la session d’été 2016, et qui fait partie de la recherche-création intitulée « La scène technologique dans le théâtre pour enfants, suivi de Le monde n’arrête pas : adaptation au théâtre du conte David de Julieta Pinto », dans le cadre du programme de doctorat en Littérature et arts de la scène et de l’écran.
En résumé, ce laboratoire visait l’apprentissage technique du logiciel Audition et du programme LCS (Level Control Systems), la réalisation d'une proposition d’installation artistique en considérant la position des haut-parleurs, la place du spectateur à l’intérieur de l’espace et avec la consigne de produire à l’aide de cette installation des sons, un répertoire de sons, une séquence de base utilisée ensuite pour explorer des variantes et associations, soit avec le logiciel, soit avec des sons, ou bien avec les deux. Finalement, il s'agissait de créer une dernière séquence en s'appuyant sur l’ensemble des étapes précédentes et de s’approcher ainsi d'une proposition dramaturgique du son.

Objectif principal :

Ce laboratoire met l’accent sur l’exploration des installations sonores interactives au service de la création et sur les expériences immersives du spectateur, dans lesquelles la sensorialité est essentielle. Divers dispositifs sonores peuvent entrer en jeu, par exemple : iPod, radio, objets scénographiques, voix, boîte de son et microphones, entretenant un rapport avec le visuel, les gestes, la lumière, le design et l’espace.
Objectifs spécifiques :

1. Apprentissage technique des fonctionnalités les plus utilisées pour la réalisation de spatialisation sonore avec les logiciels Audition et LCS, et de la connexion entre les divers haut-parleurs, les interfaces, les microphones et la console de son. Lire la suite

2. Créer une installation artistique en considérant la position des haut-parleurs, la place du spectateur à l’intérieur de l’espace et avec la consigne de faire produire des sons à cette installation. Lire la suite
3. Produire une séquence de base et subséquemment, explorer à partir d’elle des variantes et de possibles liens ou associations. Lire la suite
4. Définition des variantes pour faire des explorations telles que la direction et le déplacement du son dans l’espace, l’utilisation des effets dans les sons, la création de couches et de croisements des layer et les coupages et répétitions de sons. Créer une deuxième séquence en incorporant les explorations faites avec la séquence de base. Lire la suite
Conclusion
Ce laboratoire de son a suivi les phases techniques, d’exploration et de création d’une première séquence, comprenant des explorations des variantes et la création d’une dernière séquence, comme cela a eu lieu durant le premier laboratoire. Il nous semble que les références comme la musique concrète et la musique acousmatique ont nourri tout le travail, nous faisant oublier la présence ou l’absence d’une histoire, et nous lançant à la découverte d’un monde sonore avec une infinité de possibilités pour offrir des sensations et des perceptions diverses. Enfin, cette expérience a produit une nouvelle forme d’écoute du son ainsi que du silence ; ce travail a fait naître chez nous une capacité d’écoute plus nette, grâce à laquelle chaque petit son devient identifiable.
Afin de comprendre ce système, nous avons fait une série de sessions de travail avec Harold Boivin, technicien en travaux d'enseignement et de recherche de l’Université Laval, en commençant avec les connexions, les configurations et l’utilisation du système. Philipe Lessard nous a aussi aidée à approfondir notre compréhension du système.
Annexe C Compte rendu
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